LE MÂCONNAIS
Nicolas Maillet
Nicolas Delfaud
Jessica Litaud
Julien et Sébastien Pacaud
Jean-Marie Chaland
Marcel Brubach
Clos des Vignes du Maynes
CHABLISIEN
La Soeur Cadette
Domaine de l’Enclos Pattes Loup
Giraudon
CÔTE DE BEAUNE & CÔTE DE NUITS
Huber-Verdereau
Les Rouges Queues
Follin-Arbelet
Emmanuel Giboulot
Domaine de l’Arlot
Domaine de Montmain
CÔTE CHALONNAISE
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La Bourgogne est bien évidemment réputée pour son histoire viticole et la qualité de ses vins à travers le monde. Si la plupart des vins de Bourgogne sont produits par des méthodes traditionnelles et/ou conventionnelles, il existe également une histoire des vins biologiques de Bourgogne.
La production de vins biologiques en Bourgogne a commencé dans les années 1970, en même temps que le mouvement des produits biologiques a commencé à prendre de l’ampleur en Europe. Il s’agit donc d’un mouvement relativement récent mais qui connaît une accélération exponentielle depuis quelques années.
En 2021, le nombre d’exploitations viticoles bien Bourgogne augmente de 19 % et les surfaces en conversion de 44 %. La superficie engagée passe de 17 % à 20 % du vignoble, soit plus de 5800 hectares. Si la production de vins Bio en Bourgogne a longtemps connu une progression lente et régulière, on peut se demander les raisons de cette brutale accélération.
Aujourd’hui, de plus en plus de domaines en Bourgogne produisent donc des vins Bio, en utilisant des méthodes plus respectueuses de l’environnement, et sans produits chimiques de synthèse. En voici les principales implications :
La dynamique la plus forte s’observe en Saône et Loire (Vins du Mâconnais en tête) avec une croissance de conversions de +38%, soit 13 % du vignoble. Derrière ces chiffres, il y a certes la demande des consommateurs, mais surtout une véritable prise de conscience et la volonté de monter la qualité des vins. En d’autres termes, l’adoption de la culture biologique n’est pas seulement une approche éthique, mais un véritable moyen pour exprimer la quintessence d’un grand terroir. La nouvelle génération ne s’y trompe pas, sous l’impulsion notamment des artisans vignerons du sud de la Bourgogne : Nicolas Maillet, Nicolas Delfaud, Jean-Marie-Chaland, Julien Guillot, et bien d’autres.
Qu’ils soient certifiés ou en adoption partielle sans réelle revendication, de nombreux vignobles bourguignons se sont orientés vers la Biodynamie ces 30 dernières années. Cette approche écologique de la viticulture qui cherche à équilibrer les écosystèmes en s’appuyant sur les cycles de la lune a notamment trouvé sa place au sein de prestigieux domaines de la Bourgogne dont la mythique Romanée-Conti. Dans la nouvelle génération, on peut également citer Thiebault Huber (domaine Huber-Verdereau), Thomas Pico (domaien Pattes Loup), Julien Guillot (Les Vignes du Mayne), etc.
Phénomène plus récent, le vin nature (ou naturel) s’invite également en Bourgogne. Ce mouvement des vins naturels en Bourgogne a pris de l’ampleur dans les années 1980 et 1990, avec l’apparition de producteurs tels que Jules Chauvet.
Pour rappel, les vins naturels n’ont à l’heure actuelle aucune valeur juridique, et ne sont encadrés par aucune législation. Ils sont la plupart du temps issus de raisins cultivés selon des méthodes agroécologiques, biologiques, ou biodynamiques. Par ailleurs, l’Association des Vins Naturels (AVN) propose un cahier des charges pour encadrer ces vins. En voici les principes fondamentaux :
Parmi les pionniers du vin nature en Bourgogne, on peut notamment citer Philippe Valette, Julien Guillot, Julien Altaber, Dominique Derain, le domaine Prieuré-Roch, etc.